Rappelons-nous nos médecins de campagne ou vétérinaires du coin. Avec ou sans
rendez-vous, la journée ou même la nuit, ils étaient là pour nous, prêts à exercer. Se
demandaient-ils où était la limite entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle ?
Outre-Atlantique, le phénomène dit du « big quit » (la grande démission [1]) s’installe
durablement. L’apparition des premiers syndicats chez les GAFAM en est une conséquence
directe, avec des salariés qui remettent leurs conditions de travail au centre de leurs
préoccupations et ceci comme priorité d’amélioration. Au pays du Fordisme où seule la
productivité était prônée… Belle évolution.
Les périodes de confinements, d’activité professionnelle suspendue ou hybridée par le
télétravail ont accéléré ces réflexions individuelles à une époque où les déséquilibres
planétaires sont omniprésents : réchauffement climatique, tensions géopolitiques et
sociales.
Les méthodes de management et le fonctionnement des groupes internationaux, en
particulier dans les métiers du conseil, semblent remis en question.
La réponse, vraisemblablement par souci d’économie foncière, semble être la dématérialisation des entreprises : direction l’espace de coworking ou bien mise à disposition d’un « kit de survie télétravail ».
Nous sommes là sur une gestion proche de celle de stocks distribués, comme on pourrait la retrouver sur une grande plateforme de livraison d’un GAFAM bien connu.
Néanmoins, même si elles sont encore loin des préceptes de l’économie du bonheur [2], ces nouvelles aspirations s’orientent vers les principes d’un environnement de travail sain, avec des missions claires (avez-vous une fiche de poste ? =)), une chaine décisionnelle et hiérarchique définie et respectée et enfin, le Graal : pouvoir contribuer à un projet utile, participer à l’intérêt général finalement.
Une notion oubliée avec le temps, et remise au goût du jour par les nouvelles générations. De l’espoir en somme.
Les constats sont dressés et même partagés mondialement. Chose rare. Les « axes d’amélioration », comme on dit en RH, sont identifiés. Toutefois, est-ce que les pratiques changent ou évoluent ?
Les annonces de recrutement pour les quasis mêmes postes s’accumulent sur les différentes plateformes dédiées ou les sites d’entreprises où il n’est pas rare de consulter des annonces datant d’un an ou deux. Et les recruteurs ou « talent acquisition manager », qui souhaitent des salariés engagés et experts, se limitent souvent aux quelques mots clefs de votre profil LinkedIn pour remplir leur base de données.
Non pas que nous ayons une baguette magique, la métamorphose reste l’apanage de la chenille qui devient papillon, toutefois nous l’avons vécu et faire mieux est notre objectif.
Nous souhaitons nous positionner comme catalyseur de ces transformations, une sorte de chrysalide peut-être.
1- Est-ce que votre entourage se porte mieux au bureau ?
Rappelez-vous votre dernier dimanche en famille ou de votre dernier apéro. Qu’y évoquait-on « côté job » ? Il ressort de ces discussions, peu ou prou et avec une certaine constance, les mêmes maux. On y entend que l’ambiance professionnelle semble rarement tendre vers l’épanouissement individuel ; que le manque de reconnaissance hiérarchique persiste ; que les chocs générationnel et culturel se multiplient ; que les missions sont floues… Sortir la tête du guidon et y réfléchir posément, vous amènera à prendre du recul sur des situations qui apparaissent souvent comme sans espoir.
2- Bilan de compétence ?
Quel que soit son parcours, sa carrière, les premières années sont souvent négligées, que ce soit les « petits » jobs ou de longues études. Qu’est-ce que vous vouliez faire une fois plus grand ? Et surtout, pourquoi ? Parfois on oublie tout simplement de regarder dans le rétroviseur, et c’est dommage, car au cours de sa carrière et malgré des conditions de travail et de fonctionnement parfois délétères, des missions floues et des bâtons dans les roues, on se rendrait compte, en prenant du recul, de tout ce qu’on a fait, accompli, réalisé, seul ou en équipe. Votre richesse est là, c’est celle de l’expérience, forgée de défi en défi.
3- Bilan des bonnes & mauvaises périodes
Au cours de votre carrière, vous avez connu des moments plus fastes que d’autres. Et si comme un designer ou un physicien vous preniez le temps d’analyser l’environnement autour de vous ? La vérité est souvent ailleurs
4- Vos envies vs la réalité ?
Au-delà d’une investigation personnelle, la fameuse « introspection », vouloir se réinventer professionnellement peut vous amener à vous heurter à la réalité économique et à celle du marché du travail. Nos salutations aux éphémères experts blockchain ou design thinking agile. Donc attention !
5- Remettre un sac d’école ?
Si vous êtes bloqués par la force d’intitulés de postes « formatés » ou les stratégies de recrutement basées sur les diplômes plutôt que sur les compétences réelles, une formation complémentaire peut vous permettre, à condition de bien la choisir, de faire converger vos aspirations et votre employabilité. Nous avons la chance d’être dans un pays qui nous offre les moyens de ce temps de réflexion et des formats adaptés : formation continue, qualifiante ou certifications vous seront accessibles. On connait, on en fait !
6- Comment opérer ces changements ?
Restez dans la nuance, procédez par étape et n’hésitez pas à garder des notes. Puis recommencez. Avancez par itération. Soyez agiles, et ne vous interdisez rien. Ce sont vos premiers engagements pour un poste dans une entreprise qui vous mérite et que vous méritez, qui peuvent faire la différence. Faites-vous confiance, c’est à vous de faire le chemin. Rétablir un temps long et en profiter pour prendre le temps pour soi alors que le monde semble s‘accélérer toujours plus, apparait à contretemps ! Certes, mais pourquoi pas ?
Au-delà de simplement lister ces constats sur le monde du travail et du conseil, et de tous partager ces six points pour y voir plus clair, chez Prométhée T&I, nous avons construit et nous vous proposons des formations sur les métiers de l’industrie en partageant nos expériences et nos expertises. Là où des recruteurs lisent «polyvalence» en grimaçant puis cochent la case « ne sait pas encore quoi faire de sa vie », nous, nous détectons, louons et prônons la transversalité.
Parce qu’un salarié est avant tout une personne, pas juste un poste ou un périmètre, mais bien la somme de ses vies professionnelle et personnelle, et que le travail peut être un lieu d’épanouissement individuel et collectif, nous vous attendons. Si si ça existe, on l’a fait et on vous propose l’opportunité de l’expérimenter avec nous ! 🙂
Et puis si la carrière de médecin ou vétérinaire de campagne ou même les deux, pourquoi pas, vous tentent, n’hésitez pas, on en a besoin un peu partout ! 🙂
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9mission
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_bonheur
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